Les mots du large !

Changement de rythme, nouveau décor. Depuis qu’elle a laissé la Manche dans ses sillages, la flotte de la Solitaire du Figaro progresse désormais dans des vents mollissants qui menacent de s’évaporer un peu plus dans les heures qui viennent. Ce contexte météo incertain laisse la porte ouverte aux options. Rien n’est encore joué à 215 milles de l’arrivée à Royan.

La direction de course est entrée en contact avec Robin en fin de journée.
LES MOTS DU LARGE :

« J’ai pu jouer à Ouessant. En passant par l’intérieur entre l’île et le continent, j’ai tout simplement pris la route la plus courte. Au final, je n’ai pas gagné beaucoup de milles, peut-être 1,5/2,5. Je pensais que je sortirais mieux que ça. J’étais un peu déçu de voir tous les autres bateaux toujours devant, mais c’est comme ça. Et je suis carrément d’attaque pour la suite de cette étape. Je suis toujours dans le paquet à part Tom (Laperche) et Guillaume (Pirouelle) qui sont loin devant. Il reste plein de choses à jouer. En revanche, je suis un peu en dette de sommeil après ces dernières 24 heures. D’ailleurs, je sors d’une petite sieste. Ça va être important pour la suite d’être lucide pour les 200 milles qu’il reste. La Solitaire reste une course compliquée, mais j’ai toujours autant de plaisir à disputer cette course. Plein d’anciens ne sont plus là, mais le niveau de la flotte, lui, est toujours bien là ; et c’est toujours surprenant. »